Des étoiles à l’UMONS ⭐

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Dans la Voie lactée de l’UMONS, brillent 632 étoiles. Parmi elles, on rencontre des protoétoiles, celles tout juste nées, qui ont encore tout à apprendre avant de briller plus intensément encore. Puis, il y a celles qui ont atteint le stade adulte et qui brillent de mille feux ; après avoir déjà bien crapahuté, elles sont prêtes à rejoindre de nouvelles galaxies. Parmi elles, on distingue les hypervéloces, celles qui atteignent en trois ans seulement le firmament doctoral. Et puis, il y a celles qui prennent leur temps, celles qui doivent être à la fois au four et au moulin ; bien installées dans les bras spiraux de l’Université, elles traversent le temps, en cherchant, tout en enseignant. Bref, notre Voie lactée académique est peuplée de plus d’un demi-millier de soleils de tous types… nos 632 doctorants !

Une vie de doctorant

⭐ L’exposition Une vie de doctorant est installée tout le mois de mars sur la place du Parc,
juste en face de notre musée, et présente aux passants huit de nos « stars » ⭐

Nos chercheurs : des explorateurs à Mons !

La recherche représente l’un des trois piliers fondamentaux d’une université, parallèlement à ses missions d’enseignement et de service à la société. Et quand on sait cela, on comprend bien la place majeure qu’occupent les chercheurs… dont la moitié sont des doctorants. Tels les robots martiens Curiosity, Perseverance et bientôt Rosalind Franklin, les chercheurs explorent de nouveaux horizons, persévèrent dans leur recherche et découvrent de nouvelles façons de voir le monde.

Le ministre-président wallon, Adrien Dolimont, l’a rappelé lors de la conférence de presse organisée pour le lancement de l’exposition (28/02/25) : « La matière grise est une matière précieuse de notre territoire et il est essentiel de mettre tout en œuvre pour la cultiver au maximum. » Ancien doctorant de l’UMONS, il est aujourd’hui l’astre brillant du gouvernement wallon.

Notre compréhension du monde, notre approche des problèmes, chaque objet de notre quotidien, tout ce qui nous entoure et qu’on utilise sans forcément se poser la question de son origine, est issu de l’innovation et de la recherche… En d’autres mots, les chercheurs contribuent à faire évoluer nos sociétés, et la diversité des profils attirés par le doctorat est essentielle.

Adrien Dolimont

Qui sera la prochaine nouvelle star ?

Ruddy Wattiez, Vice-recteur à la recherche, à l’innovation et  l’entrepreneuriat à l’UMONS, a souligné un point important lors du vernissage de l’exposition : le doctorat, tout le monde en est capable ! Tout étudiant titulaire d’un master universitaire peut poursuivre ses études en se lançant dans l’aventure du troisième cycle : une formation doctorale de 180 crédits, répartie en 3 blocs distincts de 60 crédits chacun, menant au certificat de formation à la recherche et au grade de doctorat (cliquez ici pour tout savoir sur le doctorat).

Bon, il faut quand même qu’on vous révèle les deux ingrédients secrets pour toucher la Lune : une motivation à toute épreuve et une envie d’apprendre sans limite ! Alors, à la lumière de toutes ces informations, qui souhaiterait devenir Docteur en… sa spécialité ? ☺️

Une thèse, cette histoire d’amour…

Pour ne rien vous cacher, il faut dire ce qui est : une thèse, c’est comme une histoire d’amour, pour reprendre les mots de Malika Madi, autrice du livre « Une vie de doctorant » (disponible dans le coin presse de notre site). Il y a des hauts et des bas. Des loopings et des passages plus calmes. Ce sont de véritables montagnes russes émotionnelles !

Mais le plus beau dans l’histoire des thésards, c’est qu’ils en ressortent tous enrichis d’une expérience intellectuellement stimulante ! Et que, malgré les difficultés et les obstacles liés à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée auxquels ils se heurtent tous, les témoignages recueillis dans le cadre de cette expo montrent bien que chaque parcours est unique. Que l’on devienne jeune parent pendant la thèse ou que l’on reprenne des études à quarante ans, c’est possible… mais il faut oser.

Alors, qui osera ?! 

En complément de cet article, retrouvez l’éclairage institutionnel sur le site de l’Universite de Mons.