Le colorimètre de Duboscq

Un peu de couleur pour la rentrée. Le colorimètre de Duboscq

Cet appareil élégant n’est pas un microscope, c’est un colorimètre de Duboscq. Il sert à déterminer la concentration des solutions colorées en observant simultanément deux liquides colorés.

Créé en 1854 par l’opticien et fabricant d’instruments scientifiques français Jules Duboscq, le colorimètre fonctionne en comparant la couleur d’une solution inconnue avec une solution standard connue.

Ce type d’appareil était largement employé dans les industries alimentaires et en pharmacie jusque dans les années 1950. Il permet, entre autres, de mesurer la quantité d’hémoglobine dans le sang ou encore la classification des huiles de pétrole raffinées en fonction de leur couleur.

L’appareil repose sur un socle en fonte recouvert de bakélite,  muni d’un réflecteur à deux faces, une réfléchissante, l’autre diffusante. Deux plongeurs en verre peuvent être déplacés dans des cuves le long d’une colonne en laiton. Ce déplacement se mesure grâce à un vernier gradué situé à l’arrière de l’appareil. Au-dessus du colorimètre se trouvent deux prismes qui vont diriger la lumière vers une lunette en laiton. Un capot en tôle noire se place autour des plongeurs afin de les protéger de la lumière naturelle.

Ce colorimètre date des années 1930 et a été fabriqué par la société gantoise OIP (Société belge d’Optique et d’Instruments de Précision). En excellent état de conservation, il fait partie de la collection François Billen donnée à l’UMONS par ses descendants en 2015.

 

 

Référence 

  1. Colorimètre de Duboscq
    OIP Gand
    Belgique
    Vers 1930-1940
    Coll. UMONS, don François Billen