Observer le ciel avec une sphère céleste

Apprendre à observer les étoiles

La sphère céleste est un dispositif permettant de voir les constellations d’étoiles depuis la Terre.

Entièrement en plastique, l’objet se compose d’un globe terrestre transparent, entouré d’un méridien gradué, fixé dans une sphère plus grande sur laquelle sont inscrits les noms des constellations et des étoiles. Au sommet se trouve une autre sphère, plus petite, mobile et jaune représentant le Soleil. L’ensemble est posé sur un socle, également en plastique, muni de trois branches.

Pour utiliser ce type de globe, il faut s’imaginer en train de regarder les étoiles à partir d’un point géographique donné sur Terre. On peut faire tourner le globe extérieur et le Soleil en fonction de l’heure, de la date ou de la période de l’année choisie pour observer le ciel. On peut aussi voir sur le cercle horizontal entourant la Terre les heures du lever et du coucher de la constellation, ou encore, observer quelles sont les étoiles et les constellations visibles dans chaque hémisphère terrestre à un moment et à un endroit donnés.

Un témoin des débuts de l’astronomie à l’UMONS

La sphère présente dans les collections de l’UMONS était utilisée comme support didactique dans les cours d’astronomie donnés à l’Université de Mons-Hainaut à partir de 1968. Il s’agit donc d’un témoin des débuts de l’astronomie à l’UMONS.

Le globe terrestre présente la particularité d’être anachronique par rapport à la date de fabrication de l’objet, à savoir 1963. En effet, la majorité des pays d’Afrique, dont le Congo, y sont encore indiqués sous leur appellation de la période coloniale alors qu’ils sont indépendants à l’époque.

Fabriquée par la société nord-américaine Farquhar en 1963, le dispositif nous est parvenu en très bon état des États-Unis grâce à l’attention que lui ont portée les membres du service de Physique atomique et astrophysique de la Faculté des sciences.

Références bibliographiques

Houzieaux Léo et Biémont Emile, Trente années d’astronomie et de physique atomique à l’Université de Mons-Hainaut, 1968-1998, Mons, Presses de l’Université de Mons-Hainaut, 1999.