Mais vindjou ! Où sont nos collections ?

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On croirait presque entendre jurer le capitaine Haddock ! En réalité, on sait très bien où se trouvent nos collections, mais on a décidé d’utiliser un moyen un peu décalé pour attirer votre attention. Maintenant qu’on vous a arraché un léger sourire, vous serez plus enclins à apprécier la lecture de cet article (du moins, c’est ce que disent les publicistes.)

Mais alors, où sont nos collections ? C’est ce qu’on va découvrir avec l’aide de nos collègues gestionnaires des collections. Christine et Éléonore, responsables des prêts d’œuvres pour les expositions, nous donnent des pistes à suivre.

En avant la guidance !

Piste 1 : MUMONS

La première étape de notre circuit touristique à la recherche de nos collections commence, sans grande surprise, au MUMONS ! Pour repérer les objets issus des collections de l’UMONS, il vous suffit de franchir la porte d’entrée, de passer devant les charmantes agents (on dit agentes, non ?) d’accueil et de foncer vers la belle et grande vitrine lumineuse qui semble faire genre “c’est moi qui stabilise l’escalier.”

Une fois subjugués par le décorum du musée, qui vous plonge d’entrée de jeu dans un bâtiment classé du milieu du XVIIe siècle, vous apprécierez de relever les détails laissés par les cartels (eh non, rien à voir avec des bandes organisées) qui décrivent l’origine de l’atlas de microscopie clinique de l’urine datant de 1900, du globe céleste d’après Niesten (1910), ou encore du microscope polarisant (1920-1940).

Ce sont des pièces précieuses qui contribuent à la richesse de nos collections ! Et si vous poussez un peu plus loin votre curiosité, vous pourrez Explorez l’Invisible et faire d’une pierre deux coups comme on dit !

Piste 2 : la maison des Collections

Pour les enracinés montois, la maison Jean Lescarts sera plus évocatrice que la maison des Collections qui l’occupe depuis qu’elle a connu une profonde rénovation. Les amateurs d’histoire locale sauront apprécier cet endroit situé dans le complexe muséal logé entre le musée des Beaux-Arts et le jardin du “Poirier beurré” (on n’aurait pas pu l’inventer !). 

C’est là qu’un recueil de chansons galantes du XVIIe siècle, offert par un gentilhomme montois à sa dulcinée, ravira les plus romantiques d’entre vous avec ses plus beaux airs, et où, tirée de sa torpeur dans les fonds précieux, une carte porcelaine vous montrera l’hôtel de la Couronne tel qu’il était à son époque, vers 1850. 

Le fonds Chanoine Puissant apportera quant à lui du matériel d’imprimerie à observer ainsi que l’Atlas d’Ortelius, ou “Théâtre du monde”, qui comprend de très jolies cartes imprimées en 1573 !

Piste 3 : Maison Losseau

Notre petite aventure à travers les collections de l’UMONS s’achève ici-même !

Dans un décor des plus Art nouveau, la Maison Losseau (du nom de son ancien propriétaire) accueillera, du 16 mai au 16 juin 2024, une exposition sur la réception de la Divine comédie de Dante du XIVe au XXe siècle.

À travers des documents précieux d’une grande richesse, l’UMONS a contribué en partie à cette exposition où vous pourrez découvrir, entre autres œuvres, une traduction en français de la Divine comédie imprimée à Paris en 1596 ainsi qu’une édition de la Divine comédie  illustrée par Dali en personne ! 

Bon amusement à la découverte de ces collections en chair et en papier 🙂